L’objet de cette page n’est pas de re-écrire une nouvelle fois le concept de la permaculture, je vous invite pour cela à consulter des pages comme celle de la ferme du Bec Hellouin, d’un des pères du concept, David Holgren ou encore consulter les ouvrages de l’autre fondateur Bill Mollisson… En revanche mon idée ici est de vous présenter ce qui me relie à ces fondements. Vous y trouverez peut-être une bonne raison de me contacter !


La permaculture nous invite à reconsidérer nos pratiques

Nous vivons une époque où l’on ne peut plus ignorer les enjeux climatiques, écosytémiques et de souveraineté alimentaire.

L’agriculture conventionnelle nous emmène dans une impasse par sa dépendance aux produits pétroliers, sa participation majeure à la libération de gaz à effet de serre (GES), sa toxicité pour les sols et la santé humaine. La permaculture nous invite à reconsidérer nos pratiques pour intégrer clairement ces nouvelles données. Elle s’intéresse aux mécanismes du vivant qui ont soutenu nos systèmes vivriers jusqu’à un passé récent que l’on situe à la révolution verte, il y environ 60 ans.

Les agronomes savent que les systèmes les plus productifs, les plus abondants sont naturels. Ils ne produisent pas de déchet et ne touchent ni à l’intégrité des organismes vivants, ni à la biodiversité et la santé des hommes. La forêt amazonienne par exemple n’a besoin d’aucune intervention humaine pour produire les plus grands arbres de la planète et héberger un nombre incroyable d’animaux et d’organismes vivants. Avec l’appui de la science moderne, il est devenu évident pour tout agro-écologue que produire intensément sur petite surface aujourd’hui est compatible avec l’aggradation des sols, la santé des humains et la séquestration durable des carbones de l’atmosphère dans nos sols.

Une réponse à la crise systémique,
notamment écologique et la souveraineté alimentaire

Alors il me parait clair que cette approche est en ligne avec les besoins du moment puisqu’il est question pour nos fermes, écolieux ou domaines privés de déployer une stratégie plus humaine, plus douce, plus respectueuse du vivant.

Mais pas seulement ! Nous savons maintenant, c’est mesuré très officiellement, que nos fermes conduites dans le plus grand respect du vivant sont de loin plus efficaces que les systèmes conventionnels mécanisés bio ou pas. L’étude menée à la ferme du Bec Hellouin avec l’INRA est claire à ce sujet – lire l’étude. Il est clair également que ces systèmes permettent d’accueillir toute la biodiversité et retrouver la logique de fonctionnement des chaînes tropiques. Le film « tout est possible » montre très bien ce processus !

Ainsi les productions manuelles sur petite surface ont le vent en poupe ! Outre les services ecosystémiques rendus par les microfermes professionnelles ou les systèmes de production des écolieux et domaines privés, les avantages sont multiples puisqu’il est question de déployer une méthode low-tech de bon sens, facile à mettre en œuvre, à faible impact économique, faisant la part belle au monde vivant, une méthode sans bruit ni engin dangereux anxiogène, des techniques qui s’appuient sur le ver de terre et tous ses collègues de l’immense famille des micro-organismes vivants du sol, ainsi que sur les pollinisateurs sauvages et tous les auxiliaires de cultures qui nous rendent, sans frais ni danger, tellement de services dits écosystémiques…

Finis les produits dangereux pour la santé du paysan, du jardinier et celle des consommateurs… sans pétrole, douce, la permaculture ou le maraîchage sur sol vivant accueille la biodiversité comme une bénédiction pour diminuer la pression physique des maraîchers, améliorer la santé des plantes et proposer d’authentiques produits de terroir à nos clients. Si, en plus, vous comprenez que nos fermes et nos potagers sont beaux, calmes, ergonomiques et accueillants, vous les verrez comme une solution d’avenir à développer joyeusement !

A votre service pour en parler !
Frédéric Sauvadet
Conseil en aménagement de tous les territoires,
Fermes, écolieux & domaines privés